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Étude de cas | Appel de projets en éducation aux changements climatiques (APÉCC)

Nom de l’organisme chef de file

Ministère de l’Éducation du Québec

Lieu

Québec


Aperçu

Dans son Plan d’action en développement durable 2023–2028, le ministère de l’Éducation du Québec reconnaît que « l’éducation est la clé du progrès d’une société ainsi qu’un puissant facteur de changement ». Conscient de son rôle stratégique, le Ministère s’est engagé à promouvoir l’éducation au développement durable au sein du réseau scolaire et à exercer un leadership en la matière. 

Dans cette optique, l’action 18 du Plan d’action vise à financer des projets en éducation aux changements climatiques afin d’accompagner les éducateurs dans leur réponse aux préoccupations grandissantes des jeunes sur les enjeux environnementaux et climatiques.  

Lancé en 2023, cet appel à projets a permis de financer 11 projets portés par des universités, des commissions scolaires et des centres de services scolaires au Québec. Chacun de ces projets vise à développer des outils et des ressources pédagogiques qui seront mis gratuitement à la disposition de l’ensemble du réseau scolaire québécois. 

L’objectif de l’APÉCC est de soutenir le développement et le partage des connaissances en matière d’éducation au changement climatique à l’échelle du Québec. Chaque projet financé est conçu pour équiper le personnel scolaire des outils et des connaissances nécessaires pour offrir une éducation efficace sur les changements climatiques. Certains projets visent à créer des programmes de formation pour le personnel enseignant et scolaire; d’autres développent du matériel pédagogique destiné aux conseillers pédagogiques, aux enseignants et aux éducateurs en service de garde.


Engagement et solutions 

L’approche collaborative adoptée par le Québec garantit que les éducateurs et les élèves bénéficieront de contenus et de ressources éducatives adaptés à leur âge et à leur contexte, leur permettant de comprendre les implications des changements climatiques dans leur environnement, et d’explorer des solutions concrètes. 

Parmi les 11 projets financés dans le cadre de la première phase du projet, on retrouve notamment :

  • Développement d’une trousse d’outils pour les enseignants et enseignantes du primaire axée sur l’éducation à l’environnement, la lutte contre les changements climatiques et la gestion de l’écoanxiété chez les jeunes (Université Concordia et Université Bishop’s); 
  • FormAction ÉCC – Projet de formation dynamique pour mieux outiller les enseignants à aborder les enjeux liés aux changements climatiques et à l’environnement en classe (Centre de services scolaire Marguerite-Bourgeoys);
  • Conception de matériel pédagogique et animation pédagogique autour de la gestion des matières résiduelles en science et technologie au primaire et au secondaire (Université du Québec à Trois-Rivières); 
  • Projet MA TERRE – Création d’une trousse pédagogique multidisciplinaire et d’un court métrage pour le personnel enseignant, ancrés dans la réalité du Nunavik (Commission scolaire Kativik). 

Plusieurs autres universités et commissions scolaires ont également pu, grâce à ce financement du Ministère, développer des ressources complémentaires pour intégrer les concepts de changements climatiques et d’environnement dans des matières comme l’art, l’éducation physique, les langues et autres disciplines, au-delà des cours de sciences et de technologie. 


Résultats et vision future 

Un montant de 500 000 $ par an est prévu jusqu’en 2028 pour soutenir les projets sélectionnés dans le cadre de l’APÉCC. Cette initiative s’inscrit pleinement dans le quatrième objectif de développement durable (ODD4) de l’Organisation des Nations unies, qui vise à assurer une éducation de qualité, inclusive et équitable. 

Les retombées du projet dépassent les frontières du Québec, puisque les contenus et les ressources éducatives développés dans le cadre de l’APÉCC seront en accès libre.

Soulignons que près de 700 000 élèves, hors du Québec, évoluent dans un contexte d’immersion française au Canada. De nombreux autres étudient dans des écoles francophones. De nombreux enseignants francophones, confrontés à un manque de ressources adaptées, pourront bénéficier des outils créés dans le cadre de cette initiative, qui seront accessibles librement et gratuitement. 



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