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Lumière sur les chaires UNESCO

25 novembre 2019

Une allée dans une bibliothèque éclairée par une rangée d'ampoules

C'est une bonne période pour les chaires UNESCO.

Ce réseau dynamique a été créé il y a 27 ans dans le but d’aider l’UNESCO à réaliser son mandat et à canaliser ses ressources. Au Canada, les chaires UNESCO ont une signification particulière, puisque la Commission canadienne pour l’UNESCO a contribué à établir ce réseau international, qui compte maintenant plus de 700 chaires dans 116 pays. Plus précisément, l’UNESCO a créé le Réseau des Chaires dans le but de créer des ponts entre les universités, la société civile, les collectivités locales, les chercheurs et les décideurs. L’UNESCO encourage les différents secteurs à collaborer à l’intérieur du Réseau, en échangeant des connaissances et en travaillant de concert pour remédier à des enjeux planétaires urgents.

Les membres des 27 chaires UNESCO du Canada s’investissent activement au sein du réseau, et leur leadership est un modèle pour l’UNESCO et ses partenaires. Le réseau canadien est considéré comme un incubateur d’excellence et d’innovation qui vise à atteindre les objectifs de l’UNESCO, encourager la coopération Nord-Sud et Sud-Sud, mettre en place de nouveaux programmes d’enseignement et lancer des programmes et des initiatives efficaces et exemplaires.

Reconnaissance spéciale

Au Québec, les chaires UNESCO reçoivent du soutien financier de la part des Fonds de recherche du Québec (FRQ), et une chaire à Montréal vient d’annoncer un partenariat emballant avec la firme privée Sid Lee Architecture. Ces deux sources de financement fournissent des fonds généreux pour aider les chaires du Québec à remplir leur ambitieux mandat. D’ailleurs, Sébastien Goupil, secrétaire général de la Commission, et Rémi Quirion, scientifique en chef du Québec, ont signé une déclaration d’intention qui fera date : pour les trois prochaines années, les FRQ verseront annuellement 15 000 $ à chacune des 16 chaires UNESCO rattachées à des universités et collèges du Québec. C’est la première fois que des fonds sont alloués à toutes les chaires d’une même province.

Ce financement soutiendra la recherche de pointe dans les domaines des sciences naturelles et des sciences sociales et humaines – particulièrement en éducation, en culture et en communication – dans l’objectif de trouver des solutions à d’importants enjeux de société. Comme l’explique Sébastien Goupil : « En soutenant les chaires, les Fonds de recherche du Québec démontrent leur engagement envers les Objectifs de développement durable des Nations Unies, qui sont au cœur des priorités de l’UNESCO et de celles de ses réseaux. »

En plus du financement des FRQ, le titulaire de la Chaire UNESCO en paysage urbain de l’Université de Montréal, Philippe Poullaouec-Gonidec, a reçu un don privé de la part de Sid Lee Architecture. Largement reconnu comme un véritable chef de file en matière d’excellence et d’innovation, M. Poullaouec-Gonidec joue un rôle de premier plan dans la réalisation des initiatives et des activités du Réseau des Chaires UNESCO au Canada. Son projet, les WAT-UNESCO, s’appuie sur un réseau international constitué de plus de 20 institutions universitaires dont l’objectif est de résoudre des problèmes d’aménagement urbain touchant à de grands enjeux sociaux, culturels et environnementaux. Les WAT-UNESCO, qui ont obtenu des récompenses et des prix internationaux, ont pour objectifs de repenser la ville et le paysage urbain et d’étudier les manières d’atteindre les Objectifs de développement durable de l’ONU. Ce don privé de Sid Lee Architecture permettra à M. Poullaouec-Gonidec de consacrer toute son attention et ses ressources à ce mandat pendant les prochaines années.

Ces contributions financières témoignent de la reconnaissance des réalisations et des initiatives majeures des chaires UNESCO. Les dons privés aideront les chercheurs de talent et leur équipe, en plus de leurs partenaires internationaux, à atteindre leurs objectifs, et inspireront également d’autres leaders du secteur privé à financer la recherche des chaires UNESCO partout au Canada et à l’étranger. Le secteur privé a un rôle essentiel à jouer dans la recherche – et le financement – de solutions face aux changements climatiques, aux enjeux environnementaux, au surdéveloppement urbain, à la croissance de la population et à la sécurité alimentaire – des défis de société qui nous affectent tous.

À gauche, Sébastien Goupil, secrétaire général de la Commission canadienne pour l'UNESCO, et à droite, Rémi Quirion, scientifique en chef du Québec
À gauche, Sébastien Goupil, secrétaire général de la Commission canadienne pour l'UNESCO, et à droite, Rémi Quirion, scientifique en chef du Québec
Photo: Fonds de recherche du Québec
Philippe Poullaouec-Gonidec, Chaire UNESCO en paysage urbain, Université de Montréal
Philippe Poullaouec-Gonidec, Chaire UNESCO en paysage urbain, Université de Montréal
Photo: Benjamin Seropian