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L’Université de la Saskatchewan annonce la création d’une chaire UNESCO sur la diversité bioculturelle, la durabilité, la réconciliation et le renouvellement

Saskatoon, le 17 avril 2018 – La Commission canadienne pour l’UNESCO (CCUNESCO) et l’Université de la Saskatchewan sont fiers d’annoncer la création d’une chaire UNESCO sur la diversité bioculturelle, la durabilité, la réconciliation et le renouvellement.

Cette chaire s’ajoute à un réseau international de 700 chaires liées à l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO). La chaire UNESCO travaillera en partenariat avec des organismes internationaux et des communautés de partout au Canada, en Amérique latine et en Afrique du Sud pour bien fusionner le savoir autochtone et le savoir occidental afin de favoriser des paysages et des territoires productifs et biodiversifiés.

La chaire est dirigée conjointement par la professeure Maureen Reed et le professeur adjoint James Robson, deux membres de la School of Environment and Sustainability (École de l’environnement et de la durabilité). Ils sont tous deux des universitaires reconnus dans les domaines de la gouvernance et de la durabilité environnementales et de l’établissement de relations avec les peuples autochtones pour assurer la durabilité. Depuis 2010, la professeure Reed codirige le Comité canadien pour le Programme sur l’Homme et la biosphère, qui conseille la CCUNESCO sur la gestion des 18 réserves de biosphère du Canada désignées par l’UNESCO.

« Les travaux de notre coprésident sont ancrés dans la “recherche-action”. Ce type de recherche est motivé par des objectifs visant à mettre les résultats à profit immédiatement », indique Mme Reed. « Nous collaborons étroitement avec nos partenaires, notamment les Premières Nations, les réserves de biosphère et les communautés des forêts modèles, pour poser les bonnes questions, mettre en œuvre des projets et déterminer comment, et par qui, les résultats de recherche seront utilisés. »

Robson apporte une expertise et une expérience précieuses de la mobilisation de communautés autochtones au Mexique, dans d’autres régions d’Amérique latine et au Canada. Ses travaux visent à comprendre comment les communautés réagissent aux changements mondiaux par l’adaptation et l’innovation en matière de systèmes de gouvernance et d’utilisation des ressources.

Les thèmes de recherche de la chaire comprennent la participation des jeunes et des femmes de manière plus efficace à la gouvernance de l’environnement et de la durabilité dans les communautés rurales et autochtones, et la détermination de stratégies novatrices pour offrir aux gens des possibilités de gagne-pain au sein de leur communauté. La réconciliation et le renouvellement sont au cœur des travaux de la chaire.

« Le renouvellement des travaux de la chaire est important parce que nous croyons qu’il s’agit d’une démarche optimiste et tournée vers l’avenir. La véritable réconciliation signifie qu’il faut travailler à bâtir ensemble une relation renouvelée et mutuellement bénéfique. Nous la comparons à un sentier qu’on parcourt côte à côte plutôt qu’un derrière l’autre », explique M. Robson.

Le programme des chaires UNESCO jette des ponts entre les universités, la société civile, les communautés locales, les chercheurs et les décideurs politiques. La Commission canadienne pour l’UNESCO dirige un réseau canadien de 23 chaires dans 17 établissements d’enseignement postsecondaire.

Pour plus d’information, communiquer avec :

Jennifer Thoma
Spécialiste des relations avec les médias
Université de la Saskatchewan
306-966-1851
jen.thoma@usask.ca