1. Accueil
  2. À propos de la CCUNESCO
  3. Médias
  4. Le son des Français d’Amérique - Inscrit au registre Mémoire du monde de l'UNESCO

Le son des Français d’Amérique inscrit au registre de la Mémoire du monde de l'UNESCO

Montréal, le 27 octobre 2017 – La Cinémathèque québécoise et la Commission canadienne pour l’UNESCO sont fières d’annoncer que la série documentaire Le son des Français d’Amérique est désormais inscrite au Registre international de la Mémoire du monde de l’UNESCO. Cette inscription souligne l’intérêt international et la valeur universelle exceptionnelle du patrimoine documentaire.

La série de films réalisée par Michel Brault et André Gladu s’ajoute à la liste des inscriptions canadiennes au registre, après le fonds du Séminaire de Québec 1623-1800, les Archives de la Compagnie de la Baie d’Hudson, la découverte de l’insuline et le film Les Voisins de Norman McLaren.

Produite par Nanouk Films, la série Le son des Français d’Amérique est conservé à la Cinémathèque québécoise, qui souhaite profiter de son inscription au registre pour accélérer sa numérisation dans l’objectif d’en faciliter l’accès. « Il s’agit d’une grande nouvelle qui vient confirmer l’importance d’une telle démarche documentaire pour la mémoire collective, a précisé Marcel Jean, directeur général de la Cinémathèque québécoise. C’est aussi une autre affirmation de l’exceptionnelle qualité des archives qui sont préservées à la Cinémathèque québécoise et de leur statut patrimonial. »

« Cette série documentaire représente un vibrant témoignage du rôle des arts, de la langue et des traditions dans le façonnement de nos sociétés. D’où l’importance de les conserver pour les chercheurs d’aujourd’hui et les générations futures », a déclaré Christina Cameron, présidente de la Commission canadienne pour l’UNESCO.

Entre 1974 et 1980, Michel Brault et André Gladu signent l’imposante série « Le son des Français d’Amérique », constituée de 27 films de 30 minutes documentant les pratiques musicales traditionnelles des communautés francophones d’Amérique. Il s’agit d’une démarche exemplaire de cinéma direct, reposant sur une relation étroite entre les cinéastes et les gens filmés en action dans leur environnement. Dans un texte éclairant à propos de ce travail, André Gladu écrit d’ailleurs : « Nous avons cru aussi qu’il était plus important de laisser s’exprimer les gens sur leur façon de faire de la musique, sur leurs raisons de faire de la musique. Qu’ils expliquent eux-mêmes comment ils ont reçu et transmis cette musique plutôt que de se perdre en hypothèses avec des spécialistes sur les origines de telle chanson ou de telle danse. Lorsque nous avons fait appel à des gens compétents dans le domaine, nous avons bien pris soin de choisir des personnes intégrées à leur milieu et qui avaient vécu ce qu’elles racontaient plutôt que de l’avoir uniquement étudié. Nous voulions, en faisant ces films, privilégier le vécu ! »

Rappelons que le registre a été mis en place par l’UNESCO en 1992. La vision du Programme Mémoire du monde part du principe que le patrimoine documentaire du monde appartient à tous, et qu’il devrait être entièrement préservé et protégé au bénéfice de tout un chacun et étant accessible à tous, de manière permanente, sans obstacle aucun, compte étant dûment tenu des spécificités et pratiques culturelles qui s’y rattachent. La Commission canadienne pour l’UNESCO coordonne le programme de la Mémoire du monde au Canada.

À propos de la Cinémathèque québécoise

La Cinémathèque québécoise, c’est le musée de l’image en mouvement à Montréal. Sa mission est d’acquérir, documenter et sauvegarder le patrimoine audiovisuel québécois ainsi que le cinéma d’animation international, collectionner des œuvres significatives du cinéma canadien et mondial, pour en assurer la mise en valeur à des fins culturelles et éducatives.

À propos de la Commission canadienne pour l’UNESCO

La Commission canadienne pour l’UNESCO est le lien entre les Canadiennes et Canadiens et le travail essentiel de l’UNESCO—l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture. Elle assure la promotion des valeurs, priorités et programmes de l’UNESCO au Canada et fait entendre la voix des experts de la société civile à l’international. Par son action, elle contribue à un monde pacifique, équitable et viable qui ne laisse personne derrière.

Source:

Sol Millán, chef du service des communications et du marketing
Cinémathèque québécoise
514 842-9768 poste 255 ǀ smillan@cinematheque.qc.ca