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Soyez nos alliés! Comment célébrer la Journée internationale des femmes et des filles en science 2019

04 février 2019

Une grille comprenant plusieurs portraits de femmes en science.

Les « préjugés inconscients », sont essentiellement la tendance qu’on a de présumer des choses sans même s’en rendre compte, de véhiculer des stéréotypes à l’égard d’un groupe.

Un des préjugés qui étouffe le potentiel des femmes et des filles – et donc du Canada – entoure leurs compétences en sciences et en technologie : trop souvent, on suppose que les femmes et les filles n’ont pas ce qu’il faut pour étudier en sciences et en maths. Pire encore, il n’est pas rare qu’elles le croient elles-mêmes. Par conséquent, les femmes sont sous-représentées dans ces domaines, malgré les précieuses contributions qu’elles y apportent déjà et qu’elles pourraient y apporter.

Un autre préjugé concernant tous les domaines de recherche (incluant les sciences sociales et humaines, les arts, la psychologie, etc.) est celui que les femmes sont moins aptes à diriger des équipes de recherche ou de grandes institutions de recherche. En effet, plus on monte dans les échelons académiques, plus le nombre de professeures-chercheures diminue. Selon une étude publiée en 2018 par l’Academic Women’s Association de l’Université de l’Alberta, la représentation des femmes dans le milieu de la recherche allait comme suit : les Chaires d’excellence en recherche du Canada (3,8%), les Chaires de recherche Canada 150 (58%), les Chaires de recherche du Canada de niveau 1 (20,7%) et les Chaires de recherche du Canada de niveau 2 (38,7%).

Et si les chercheures réussissent à publier dans des revues presque aussi citées que celles où publient les hommes, leurs articles sont néanmoins moins cités.

Il est temps de changer les choses, non seulement pour les femmes et les filles, mais aussi parce que les sciences et l’égalité entre les sexes sont des aspects essentiels du développement durable.

Au Canada, les femmes représentent 39 % des diplômés universitaires de 25 à 34 ans dans les domaines des sciences et de la technologie, et ce taux s’élève à environ 80 % dans les programmes liés à la santé et à l’éducation. C’est donc dire que les femmes réussissent très bien en sciences. Malheureusement, elles ne sont pas suffisamment nombreuses dans ce secteur d'activité pour qu’il y ait équité.

Célébrons la Journée internationale des femmes et des filles de sciences

Le 11 février, la Commission canadienne pour l’UNESCO, en collaboration avec Ingenium, l’Association francophone pour le savoir - Acfas, le Musée royal de l’Ontario, le Musée canadien de la nature, L'Oréal Canada et de nombreux autres partenaires vous invitent à célébrer la Journée internationale des femmes et des filles en science. Des événements seront organisés partout au pays. Au programme : des discussions, des activités, des tables rondes et des films, entre autres, sur l’égalité entre les sexes en sciences et la lutte contre les préjugés inconscients.

Notre campagne vise à reconnaître et à motiver les femmes et les filles en faisant valoir les réalisations des scientifiques et des chercheures canadiennes. Qu’elles étudient les fossiles, le droit du travail, les étoiles à neutrons, ou encore qu'elles fondent des entreprises utilisant l'intelligence artificielle pour la gestion de l'eau, ces femmes livrent un combat héroïque contre les préjugés en sciences humaines et naturelles. Cette journée est donc une occasion de lutter à leurs côtés pour les aider à éliminer les stéréotypes faisant obstacle aux femmes et aux filles.

Événements canadiens

Le 9 février, à Ottawa : Femmes en STIM : Rédact-o-thon Wikipédia

Ingenium - le Musée des sciences et de la technologie du Canada, est fier de proposer son premier Rédact-o-thon Wikipédia, à l’occasion de la Journée internationale des femmes et des filles de science. Les participants pourront modifier, rédiger ou traduire des articles de Wikipédia sur les femmes en STIM.

Fait intéressant : les femmes sont à l’origine d’environ 22 % des articles sur les STIM, mais seulement 18 % des biographies en anglais et 17 % des biographies en français portent sur elles. Bref, elles sont sous-représentées dans les domaines des STIM, malgré leurs importantes contributions qui méritent d’être connues partout dans le monde.

Le 11 février, à Saskatoon : Les femmes et l'eau

Assistez au lancement de la série de conférences sur les femmes et l’eau organisée par le Global Institute for Water Security, Global Water Futures – Young Professionals et Global Water Futures. Cet événement, qui se déroulera à l’Université de la Saskatchewan, servira de tribune pour la recherche et les jeunes professionnels ainsi que d’espace d’échange et de réseautage. On y parlera des défis en matière d’eau, du rôle des femmes dans cet enjeu, de ses répercussions selon le sexe, des chercheuses du domaine et des difficultés et possibilités qu’elles rencontrent. La première conférence de la série portera sur le changement climatique et la société.

Le 11 février, à Montréal : Lancement du balado 20 %

Le balado 20 % est une série d’entretiens avec des femmes en sciences et en technologie qui, comme l’indique le titre, ne représentent que 20 % de ces secteurs. Ces femmes, peu ou mal connues, sont toutefois passionnées par leur travail. Elles s’entretiennent dans ce balado avec les journalistes Carine Monat et Chloé Freslon.

Québec Science, l’Association francophone pour le savoir - Acfas, la Commission canadienne pour l’UNESCO, la Fondation L’Oréal et la radio CHOQ.ca organisent une soirée où les invités pourront rencontrer ces journalistes et ces femmes exceptionnelles et télécharger les trois premiers épisodes de la série. Les prochains épisodes seront diffusés sur la chaîne iTunes de Québec Science.

Le 11 février, en direct sur Facebook : Les femmes scientifiques du Musée royal de l’Ontario

Le Musée royal de l’Ontario de Toronto tiendra en direct sur Facebook, dans son studio Earth Rangers, une table ronde à laquelle participeront des femmes scientifiques du Musée :

  • MmeKim Tait, Ph. D., conservatrice en minéralogie
  • MmeSushma Jossey, boursière postdoctorale, Invertébrés
  • MmeMaryam Akrami, technicienne, Zoologie des invertébrés
  • Mme Danielle Dufault, illustratrice paléontologique
  • Mme Heidi Sobol, restauratrice principale, Peintures


Le 12 février, à Ottawa :
Donner le pouvoir d’agir aux femmes en chimie : un événement de réseautage mondial

Cette année marquera le 100e anniversaire de l'International Union of Pure and Applied Chemistry (IUPAC). À l’approche de ce jalon, et pour souligner la Journée internationale des femmes et des filles de science, l’organisme a prévu un déjeuner mondial pour les femmes. Le déjeuner aura lieu le même jour à divers endroits dans le monde. Au Canada, il se tiendra au Conseil national de recherches du Canada.

L’événement, qui vise à aider les femmes chimistes à élargir leurs réseaux locaux et internationaux, s’adresse aux femmes issues d’organisations en tout genre : universités, entreprises, associations nationales de chimie, laboratoires gouvernementaux, organisations scientifiques et groupes individuels de chimistes.

Le volet canadien est ouvert aux chimistes et aux scientifiques du milieu universitaire (professeurs et étudiants) ainsi qu’aux ministères fédéraux à vocation scientifique (Agence canadienne d’inspection des aliments, Instituts de recherche en santé du Canada, Environnement et Changement climatique Canada, Santé Canada, Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada, Conseil national de recherches du Canada, Ressources naturelles Canada, entre autres). Il y aura aussi des tables rondes axées sur le mentorat et le parrainage de femmes dans les STIM.

Le 12 février, à Ottawa : CyberJournée au Musée des sciences et de la technologie du Canada

Le Conseil des technologies de l’information et des communications (CTIC), dans le cadre de son initiative numérique DASH, organisera une CyberJournée au Musée des sciences et de la technologie du Canada pour une classe d'élèves du secondaire de la région d'Ottawa.

Les CyberJournées du CTIC offrent aux étudiants des ateliers d'apprentissage pratiques et interactifs d'une journée sous forme de concours de cyberdéfense où les étudiants apprennent les menaces à la cybersécurité auxquelles nous faisons face et les compétences nécessaires pour protéger notre vie privée et l'intégrité des entreprises canadiennes et des gouvernements en acquérant en temps réel les compétences nécessaires pour protéger un réseau, le tout de façon interactive et divertissante.

Prenez part à la conversation dans les médias sociaux! #LesSciencesAuFéminin

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