Les Réserves de biosphère du Canada brillent à New York et à Ottawa

26 juin 2018

phare sur l'eau, réserve de biosphère de Manicouagan-Uapishka (Québec)

Nos Réserves de biosphère font connaître l’importance de leur action aux décideurs, ici et à l’étranger.

Partout dans le monde, les 669 Réserves de biosphère de l’UNESCO représentent un grand réseau de coopération qui favorise l’atteinte des Objectifs de développement durable des Nations Unies – objectifs dont le Canada appuie la mise en œuvre. Elles sont en fait l’un des principaux outils stratégiques pour concrétiser ces objectifs à l’échelle locale.

Le réseau mondial des Réserves de biosphère était à l'honneur cette année lors du 3e Forum multipartite sur la science, la technologie et l’innovation, qui s’est tenu au siège social des Nations Unies à New York, le 5 juin.

Deux Canadiens ont activement participé à cet événement de portée mondiale : Leonard Kenny, représentant de la Réserve de biosphère de Tsá Tué, première dans le monde à être créée et dirigée par des autochtones, et Jean-Philippe L. Messier, fondateur et représentant de la Réserve de biosphère de Manicouagan-Uapishka. Ils ont montré comment les réserves de biosphère constituent un mécanisme efficace d’implantation, de mise à l’essai et de promotion des Objectifs de développement durable.

Les 18 Réserves de biosphère situées au Canada sont en effet des participants très engagés dans le réseau mondial. Elles se démarquent notamment par les alliances qu’elles créent avec les peuples autochtones dans un objectif de réconciliation.

Des personnes sont assises autour d'une table lors d'une réunion au siège social des Nations Unies à New York.
Leonard Kenny (premier à partir de la gauche), représentant de la Réserve de biosphère de Tsá Tué, et Jean-Philippe L. Messier (deuxième à partir de la gauche), fondateur et représentant de la Réserve de biosphère de Manicouagan-Uapishka, au 3e Forum multipartite sur la science, la technologie et l’innovation, à New York.

Les parlementaires canadiens visitent les Réserves de biosphère à Ottawa

Le même jour, l’Association canadienne des Réserves de la biosphère (ACRB) réitérait, avec la Commission canadienne pour l’UNESCO, un événement qui avait connu un franc succès lors de sa première présentation en 2017 : une journée consacrée aux Réserves de biosphère sur la colline parlementaire à Ottawa.

Cette journée d’information et d’échange non partisane a accueilli députés, sénateurs et d’autres invités au Salon du Président de la Chambre, un lieu réservé à des rassemblements non partisans, en présence de la ministre de l’Environnement et du Changement climatique du Canada.

Les Réserves de la biosphère protègent notre monde naturel pour les générations futures. Elles sont essentielles pour des milliers d’espèces floristiques et fauniques, ainsi que pour notre engagement d’ici 2020 pour conserver ces importants trésors nationaux.

– Catherine McKenna, ministre de l’Environnement et du Changement climatique du Canada

L’événement a joui du soutien unanime de parlementaires de tous les partis, avec le coparrainage de cinq députés, qui ont chacun une ou plusieurs Réserves de la biosphère dans leur circonscription : Gord Johns (CB) du Nouveau Parti démocratique, Michael McLeod (TNO) du Parti libéral, Robert Sopuck (MB) du Parti conservateur, Élizabeth May (CB) du Parti vert et Marilène Gill (QC) du Bloc Québécois. Carol Hughes, vice-présidente adjointe de la Chambre, était l'hôtesse officielle de l'événement.

Les 18 Réserves de biosphère au Canada rapprochent les communautés, les cultures et les écosystèmes pour accomplir leur mandat de développement durable, de conservation et de réconciliation. Elles sont des instruments clés pour réaliser les aspirations de l’UNESCO dans notre pays.

– Gord Johns, député du Nouveau Parti démocratique et l’un des coparrains de la journée

Au Canada, les Réserves de biosphère de l’UNESCO promeuvent et soutiennent particulièrement la conservation de la biodiversité, le développement durable et la réconciliation. Nos 18 Réserves couvrent plus de 235 000 kilomètres carrés et impliquent une cinquantaine de communautés autochtones. Elles contribuent à améliorer la qualité de vie des presque deux millions de Canadiennes et Canadiens qui y vivent et y travaillent.

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